Plusieurs marques automobiles ont, entre 2010 et 2017, équipé certains de leurs modèles d’un airbag pouvant se gonfler de façon incontrôlée et projeter des fragments métalliques : projections à plus de 300km/h et de 160 décibels, soit 60 décibels au-dessus de la douleur auditive. Les campagnes de rappel ont été défaillantes et aujourd’hui, la Guadeloupe compte plusieurs décès et blessés graves, suite au déclenchement de l’airbag défectueux de leur véhicule.
Bergette, Raissa et François sont des survivants, marqués à jamais. Marie-Denise et Bruno pleurent leurs enfants décédés : Simona William avant 26 ans tout comme Tristan. 6 familles sont représentées par le Cabinet Coppet Avocats mais elles sont 9 au total, à réclamer justice sur le département.
« Nous souhaitons qu’une instruction soit ouverte et qu’au sein de celle-ci, le magistrat instructeur fasse ressortir la vérité avec les moyens qui sont les siens, techniques, scientifiques et médico-légal, pour que les responsabilités soient connues. Aujourd’hui on sait que le stock concerné de véhicules de la marque Citroën par exemple, est quasi identique à celui de la Martinique, or, il n’y a aucun cas avéré chez eux. Ce n’est pas une fatalité. Il y a des responsables, qui risquent l’application de la loi pénale en fonction des faits qui leur seront reprochés. Est-ce une négligence ? Est-ce une négligence caractérisée ? Un manquement à une obligation de sécurité ? L’instruction nous le dira. » a souligné Maître Charles-Henri Coppet à France Antilles.
Lire l’article de Yasmine L’Etang-Allepot, France Antilles
