Première cause de mortalité chez les 15-25 ans et première cause de handicap sévère avant 45 ans, les traumatismes crâniens, qui sont majoritairement dûs à un accident de la voie publique, constituent un problème majeur de santé publique qui mérite toute notre attention.
En 2019, le dispositif d’accompagnement et de suivi des personnes traumatisées crâniennes et cérébrolésées reste à améliorer sur le département.
Vivre avec son handicap,
Un colloque pour avancer !
Comment apprendre à vivre pleinement avec le handicap ?
Quels sont les outils et stratégies de compensation existants afin de garder une place en société ?
Telles sont les questions auxquelles l’AFTC de Guadeloupe, en collaboration avec l‘ APNG et l’URIOPSS/CR-OIH , tenteront de répondre les 31 mai et 1er juin 2019, dans le cadre de ces deux journées consacrées au thème « La personne traumatisée crânienne et trajectoires de vie ».
Conçu comme un évènement participatif, ce colloque a pour particularité de s’organiser selon un format de dialogue interactif (conférences, ateliers et tables rondes), pour faire de ces deux journées un moment de réflexion et de convivialité.
Lors de ces journées, nous prendrons en compte les situations vécues par les personnes traumatisées crâniennes au travers des aspects physiques, cognitifs, sensoriels, psychiques et sociaux.
Des professionnels/les du secteur social et médico-social interviendront pour animer ces ateliers tournants et ainsi restituer les points saillants du croisement des regards entre les personnes traumatisées crâniennes et leurs familles ainsi que les personnes ressources engagées sur le parcours de soin, de santé et de vie des personnes concernées.
Ces deux journées auront donc pour objectif :
– D’une part, de permettre le partage d’expériences et de bonnes pratiques entre les personnes traumatisées crâniennes et les principaux acteurs de structures qui interviennent dans leur trajectoire de vie (psychologue clinicien/ne, kinésithérapeute, APA, éducateur spécialisé, UEROS…).
– D’autre part, de sensibiliser un plus large public quant aux situations vécues par les personnes traumatisées crâniennes et leurs familles.
In fine, ces échanges participeront plus largement au processus de déstigmatisation du handicap dans une vision inclusive.
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