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Fabrice Payen est équipé d’un appareillage dernière génération mis au point par la société grenobloise Chabloz Orthopédie.
La prothèse étanche de haute technologie, en titane et carbone, est munie de capteurs et de microprocesseurs au niveau du genou. Ce système possède une batterie rechargeable par induction, un verin permettant une flexion quasi totale du genou, et des capteurs posés sur ce verin pour adapter la flexion en fonction de la marche pratiquée.
Pour ne pas oublier, pour que l’histoire ne se répète pas, pour sensibiliser la population sur les dangers de la route, le projet 57 est mis en place pour décréter une trêve et pour réfléchir ensemble à l’anormalité de cette surmortalité en matière d’accident de la circulation, qui représente le double des chiffres de l’hexagone.
Le livre d’exposition broché [57], désormais disponible à la vente en ligne, est un ouvrage reprenant le concept de l’exposition [57], soit un témoignage écrit et une oeuvre unique. Édité en haute qualité, l’ensemble des bénéfices est reversé à l’Association Waren Errin pour ses actions de prévention en matière de sécurité routière.
Réputé pour ses vents violents et ses conditions hostiles, le Golfe de Gascogne n’est pas un doux ami… En sus, plusieurs dépressions battent le pavé au coeur de l’Atlantique ne laissant aucun répit à nos navigateurs pour ce début tonique de Route du Rhum 2018 !
Si la nuit dernière, les revirements de situation ont fait légion, la journée de mercredi s’annonce aussi pleine de mauvaises surprises. Dès dimanche, il était conseillé de passer au nord du DST (Dispositif de séparation du trafic : zone de trafic maritime dense coupé en plusieurs voies pour faciliter les courses et réduire les risques d’abordage).
Fabrice Payen, premier skipper handisport porteur d’une prothèse à tenter la Route du Rhum, vient de remporter sa première étape face au handicap. En effet, après 1200 miles nautiques, entre l’Espagne et l’Angleterre, le marin est officiellement qualifié pour l’édition 2018 de la mythique transatlantique !
Arrivé à Saint-Malo, après 8 journées de course à la météo très contrastée, Fabrice a réalisé son parcours de qualification avec talent et avoue que, même s’il a bénéficié d’un vent faible pour descendre et de conditions musclées pour remonter, le plaisir était au rendez-vous.